Le “Merveilleux moi” ? Comprendre et apaiser la période du passage des 2 ans avec la kinésiologie
Entre émerveillement et grandes émotions, l’âge de 2 ans est une étape aussi bouleversante que passionnante — pour l’enfant, comme pour ses parents.
À deux ans, l’enfant explore son équilibre émotionnel et sa volonté, un apprentissage délicat comme empiler des cubes instables.
À cet âge, votre enfant découvre son individualité, affirme sa volonté, et cherche à exprimer ce qu’il ressent… sans toujours y parvenir. Cela peut entraîner une gestion émotionnelle parfois difficile.
Cette phase, souvent appelée à tort « terrible two », est en réalité une période de construction intérieure, riche en apprentissages et en opportunités de connexion.
Dans cet article, nous vous proposons un regard à la fois bienveillant et éclairant sur cette étape clé du développement, et vous montrons comment la kinésiologie peut devenir un soutien précieux pour accompagner votre enfant (et vous-même) avec plus de sérénité.
Les comportements typiques dans cette période
Même si la plupart des parents connaissent déjà ces comportements, voici quelques-uns des signes les plus courants de cette phase :
Crises* de colère : parfois intenses et imprévisibles.
Refus systématique : le « non ! » devient souvent leur mot préféré.
Volonté farouche de faire les choses seuls, même si ce n’est pas toujours possible.
Frustration rapide lorsque les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent.
Opposition fréquente à l’autorité ou aux règles.
*En chinois, le mot "crise" est composé de deux idéogrammes: "danger" et "opportunité". Cette dualité permet de voir la crise comme une occasion de changement, de renouvellement.
La phase de l’affirmation, une phase normale... et même saine !
Oui, cette période est parfaitement normale — et même bénéfique pour le développement de l’enfant. Elle montre qu’il grandit, qu’il construit peu à peu sa propre identité.
Au cours de cette phase, l’enfant apprend à tester l’impact de ses actions sur son entourage et à explorer les limites qui lui sont posées. Il comprend progressivement ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
Bien sûr, cette période n’est pas de tout repos, ni pour l’enfant, ni pour ses parents ou son entourage.
Et du côté des parents, ça donne quoi ?
Peu importe les parents à qui l’on pose la question, cette phase n’est jamais un long fleuve tranquille. Même si elle est généralement courte, elle peut s’avérer très éprouvante.
Les parents doivent souvent gérer leurs propres émotions tout en accompagnant leur enfant dans l’apprentissage des limites, la gestion de ses frustrations et de ses crises. Garder son calme et sa zénitude n’est pas toujours facile, surtout face à des réactions parfois violentes ou imprévisibles.
Il est courant que la fatigue, la surcharge mentale, le manque de communication avec le conjoint, ou encore le stress, rendent difficile une posture bienveillante et calme. Cela peut alors entraîner des réactions plus dures comme des grondements ou des punitions, qui s’accompagnent souvent d’un sentiment de culpabilité.
Chers parents, sachez que ces émotions sont normales et légitimes. Vous n’êtes pas obligés d’être parfaits. L’enfant, lui aussi, est en plein questionnement et en train de tester ses limites… et les vôtres.
L’important est de prendre du recul quand c’est possible, pour mieux gérer cette phase difficile, à la fois pour vous et pour votre enfant.
Pour vous aider à traverser cette période parfois difficile, voici quelques pistes simples à mettre en place au quotidien :
1. Poser des limites claires et constantes, sans pour autant être rigide ou inflexible.
2. Valider les émotions de l’enfant en les nommant : « Je vois que tu es en colère. » ; « Je vois que c’est difficile pour toi. » ; « Tu as le droit d’être triste, tu voulais jouer avec ce jouet. »
3. Offrir des choix simples pour encourager son autonomie : « Tu veux mettre le t-shirt rouge ou le bleu ? »
4. Installer des routines régulières qui apportent stabilité et repères à l’enfant.
5. Anticiper les moments difficiles comme la fatigue, la faim ou les transitions, pour prévenir les crises.
6. Rester calme soi-même, car votre attitude influence énormément celle de votre enfant.
Et si, en plus des outils du quotidien, une approche douce et corporelle pouvait vous aider à vivre cette période avec plus de légèreté ? C’est ce que propose la kinésiologie.
Comment la kinésiologie peut-elle aider durant cette phase du développement ?
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La kinésiologie travaille souvent sur l’équilibre énergétique du corps et peut aider à apaiser les tensions émotionnelles, chez l’enfant comme chez les parents. Elle peut donc faciliter la gestion du stress, des frustrations et des crises de colère fréquentes à cet âge.
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Cette approche aide à renforcer la conscience corporelle, ce qui peut soutenir l’enfant dans l’expression de ses émotions et besoins, au-delà des limites du langage encore en développement.
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Les parents peuvent aussi bénéficier de séances de kinésiologie pour mieux gérer leur propre stress, fatigue ou angoisse, ce qui améliore leur capacité à accompagner leur enfant avec calme et bienveillance.
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La kinésiologie est une méthode douce, adaptée aux tout-petits, qui vient en complément d’autres approches éducatives ou thérapeutiques.
La kinésiologie considère que notre corps et nos émotions sont liés. Quand un enfant ressent des émotions fortes, comme la colère ou la frustration, il peut parfois avoir du mal à les exprimer ou à les gérer.
Pendant cette phase où les émotions sont très intenses et le langage encore limité, la kinésiologie peut donc être un soutien précieux. Elle aide l’enfant à se sentir plus calme et mieux dans son corps, ce qui facilite aussi la vie des parents.
Lien entre certaines structures du cerveau (cerveau reptilien, système limbique) et les crises émotionnelles.
Les causes possibles des déséquilibres à cet âge
Stress prénatal ou de naissance non résolu (selon l’approche en kinésiologie).
Chocs émotionnels (déménagement, séparation, sevrage, entrée à la crèche, etc.).
Trop de stimulation ou manque d’ancrage corporel.
Manque d’alignement entre les besoins de l’enfant et l’environnement familial.
Ce que peut apporter une séance de kinésiologie à un enfant dans cette phase
Libérer des blocages émotionnels liés à des peurs, frustrations, colères.
Aider l’enfant à mieux intégrer ses émotions dans son corps.
Améliorer la relation parent-enfant en travaillant sur les énergies familiales (souvent, les parents bénéficient aussi d’un accompagnement).
Accompagner les étapes clés : propreté, sommeil, autonomie, langage.
Soutenir les parents dans cette période éprouvante
La kinésiologie peut aider les parents à :
gérer leur culpabilité, leur épuisement émotionnel,
se reconnecter à leur intuition parentale,
comprendre ce que leur enfant "exprime" à travers ses comportements.
Travailler sur les liens transgénérationnels : parfois les crises de l’enfant activent des blessures non résolues chez le parent.
En kinésiologie, on considère que le corps garde en mémoire certains stress émotionnels. Grâce à des tests musculaires doux, on peut identifier et libérer ces tensions, même chez les tout-petits.
Exemple concret : de la crise au calme
Voici un exemple fictif tiré du quotidien, qui montre comment de petits ajustements peuvent transformer la dynamique parent-enfant :
Avant
Paul, 2 ans, refusait systématiquement de s’habiller le matin. Chaque départ pour la crèche était un champ de bataille : cris, pleurs, vêtements jetés au sol… Les parents, souvent en retard, finissaient par crier et forcer. Tout le monde commençait la journée sous tension.
Changements apportés :
– Mise en place d’une routine visuelle simple (images d’habillage, petit-déjeuner, brossage de dents…)
– Proposition de choix limités : "Tu veux mettre le pull bleu ou le rouge ?"
– Validation de ses émotions : "Je vois que c’est dur de se préparer le matin."
– Anticipation du départ avec 10 minutes de jeu calme juste avant.
Après (3 semaines plus tard)
Les tensions ont diminué. Paul accepte de choisir ses vêtements et commence à exprimer ce qu’il ressent ("J’suis fatigué ce matin"). Les pleurs sont plus rares, les matins sont plus fluides, et les parents se sentent davantage en maîtrise de la situation.
Ce genre de changement n’arrive pas du jour au lendemain. Mais avec un peu d’observation, de régularité et de bienveillance, beaucoup de parents constatent une réelle amélioration.
À retenir :
Ce n’est pas une "crise" au sens pathologique, mais une étape développementale importante.
Elle passe généralement avec le temps, surtout si l’environnement est soutenant et structuré.
Si les comportements deviennent extrêmes ou persistent au-delà de 3-4 ans, il peut être utile d'en discuter avec un professionnel.
En résumé
Finalement, cette période intense du développement est aussi une occasion unique de mieux comprendre votre enfant et de vous découvrir en tant que parent. Avec du soutien, des outils adaptés et, parfois, un petit coup de pouce extérieur comme la kinésiologie, vous pouvez transformer cette étape délicate en une vraie aventure de croissance… pour vous deux.
Je m’appelle Shona, kinésiologue diplômée
Je te reçois en séance dans mon cabinet à Morlon pour te permettre de retrouver équilibre et harmonie.